Chapitre 6

Alimentation du cocker : quantités, kcal et bons réflexes

12 min de lecture

≈ 2800 mots

Publié : Janvier 2024

Dernière mise à jour : Novembre 2024

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Publié : Janvier 2024Mis à jour : Novembre 2024

Sources et références

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La Compagnie des Animaux – Cocker Spaniel : alimentation

lacompagniedesanimaux.com

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VetoStore – Croquettes pour Cocker : quantité et choix

vetostore.com

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Sevetys – Cocker : alimentation et obésité

sevetys.fr

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Conseils-Animaux – Alimentation du Cocker

conseils-animaux.fr

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Note : Les informations fournies dans ce guide sont basées sur des sources reconnues et actualisées régulièrement. Elles ne remplacent pas l'avis d'un vétérinaire ou d'un professionnel canin pour votre situation spécifique.

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Alimentation du cocker : quantités, kcal et bons réflexes

12 min de lecture

≈ 2800 mots

Publié : Janvier 2024

Dernière mise à jour : Novembre 2024

Le cocker anglais est joyeux, gourmand… et parfois trop gourmand. Entre l'énergie du quotidien, un pelage qui gagne à recevoir des oméga-3, et une réelle tendance à l'embonpoint après stérilisation, bien nourrir un cocker demande des repères chiffrés et des gestes simples. Ce guide réunit les quantités indicatives (en grammes et en calories), les méthodes de calcul, les tableaux pratiques et les erreurs à éviter, pour que vous puissiez nourrir votre compagnon avec confiance — du chiot au senior.

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Contexte : besoins variables et ajustements

Les besoins d'un cocker varient selon l'âge, le poids, le sexe, la stérilisation et le niveau d'activité. Un chiot en croissance n'a pas les mêmes besoins qu'un adulte stérilisé de salon, et un senior actif ne mange pas comme un chien sédentaire. La clef est d'adosser la portion à une estimation énergétique réaliste et d'ajuster toutes les 2–4 semaines selon l'état corporel (côtes palpables, taille marquée, pas de bedon).

Sur le plan qualitatif, on recherche des apports suffisants en protéines animales, un niveau de lipides mesuré (mais pas nul) et des acides gras oméga-3 (EPA-DHA) pour la peau/le pelage. L'hydratation et la fréquence des repas (2 repas/j chez l'adulte, 3 chez le chiot) complètent le dispositif.

Les erreurs fréquentes

Nourrir "au gobelet". Le volume trompe : pesez la ration en grammes.

Changer trop vite. Une transition alimentaire se fait sur 7–10 jours ; sinon, selles molles et refus de manger guettent.

Céder aux restes. Le cocker apprend très vite… à quémander. Les restes déséquilibrent les apports et poussent au surpoids.

Ignorer la stérilisation. Après stérilisation, les besoins baissent alors que l'appétit monte : sans ajustement, la balance grimpe.

Choisir par marketing. Une étiquette convaincante n'est pas un gage de recette adaptée : fiez-vous aux analyses garanties et à l'énergie métabolisable (kcal/100 g).

Ration ménagère sans complément. Une ration maison sans complément minéralo-vitaminé conduit à des carences, même si elle "a l'air équilibrée".

Les bons gestes et conseils

1) Méthode simple pour estimer la portion (adultes)

Établissez un repère énergétique journalier. Pour beaucoup de cockers adultes de 12–14 kg, on vise souvent ~900–1 000 kcal/j en entretien, à ajuster selon activité et morphologie.

Convertissez en grammes avec l'énergie de vos croquettes (ex. 370 kcal/100 g → 270 g ≈ 1 000 kcal).

Réévaluez toutes les 2–4 semaines : si les côtes disparaissent et la taille s'efface, baissez de 5–10 % ; si le chien "creuse", augmentez de 5–10 %.

2) Tableaux pratiques — portions indicatives

Repères moyens ; ajuster selon énergie du produit, poids précis et activité. 2 repas/j chez l'adulte.

Adulte entier (non stérilisé)
• 11 kg sédentaire : ~750–820 kcal/j → ~200–225 g si croquette à 370 kcal/100 g
• 13 kg modérément actif : ~850–950 kcal/j → ~230–260 g
• 14 kg actif : ~950–1 050 kcal/j → ~260–285 g

Adulte stérilisé (réduire de 10–20 % vs. entier)
• 11 kg sédentaire : ~650–720 kcal/j → ~175–195 g
• 13 kg modérément actif : ~760–840 kcal/j → ~205–230 g
• 14 kg sédentaire : ~700–760 kcal/j → ~190–205 g

Senior (≥8 ans)
• 12–13 kg, actif doux : ~780–900 kcal/j → ~210–245 g, privilégier oméga-3 et protéines digestibles

Chiot (3 repas/j, puis 2 vers 10–12 mois)
• 2–3 mois (~5 kg) : ~70–90 g/repas (≈ 210–270 g/j)
• 4–6 mois (~8–10 kg) : ~270–360 g/j
• 6–8 mois (~11–13 kg) : ~300–380 g/j
• 9–12 mois (~14–15 kg) : ~290–340 g/j

Astuce : Si votre croquette affiche 400 kcal/100 g, baissez légèrement les grammes ; si elle est à 320 kcal/100 g, augmentez.

3) Qualité de l'alimentation : ce qui compte vraiment

Protéines : Une base majoritairement animale.

Lipides : Suffisants pour l'énergie et le pelage, sans excès.

Oméga-3 (EPA-DHA) : Utiles pour peau/pelage ; la provenance (poisson/huile de poisson) compte.

Fibres : Modérées ; trop de fibres = selles volumineuses, faim persistante.

Minéraux/vitamines : Conformes aux besoins ; attention au calcium des chiots (croissance).

4) Lecture d'étiquette (checklist rapide)

Énergie métabolisable (kcal/100 g) visible
Teneur en protéines et matières grasses adaptée à l'âge/activité
Matières premières claires (viandes identifiées), additifs justifiés
Profil analytique cohérent (pas d'extrêmes en fibres/cendres)
Recommandations de rations crédibles → comparez à nos tableaux, puis pesez

5) Ration ménagère : oui, mais bien cadrée

Visez une proportion-type (à affiner avec votre vétérinaire/nutritionniste) : part de viande/poisson maigre, légumes verts tolérés, source d'amidon digestible.

Toujours ajouter un complément minéralo-vitaminé dédié pour couvrir calcium, iode, vitamines liposolubles.

Introduisez et pesez ; contrôlez l'état corporel toutes les 2–3 semaines ; faites ajuster la recette en cas de grattage, selles molles, appétit incontrôlé.

Ce que disent les professionnels

Les vétérinaires insistent sur trois points : 1) le cocker a une appétence élevée et peut prendre du poids si l'on ne pèse pas la ration ; 2) la qualité (profil protéique et apport en oméga-3) améliore confort cutané et pelage ; 3) après stérilisation, un réajustement de 10–20 % est souvent nécessaire pour maintenir un score corporel optimal.

Les fiches de race rappellent qu'il n'existe pas "d'aliment miracle" : croquettes, pâtée ou ration ménagère peuvent convenir dès lors que l'équilibre nutritionnel et l'énergie journalière sont maîtrisés.

Exemples concrets : 3 profils différents

Cas 1 — Chiot de 6 mois (11 kg), actif, croquette 370 kcal/100 g

Objectif énergétique ~1 000–1 100 kcal/j (croissance). Portion de départ ~300 g/j en 3 repas. Si selles moulées et appétit serein : maintien. Si ribambelle de selles volumineuses : vérifier fibres/quantité. À 8–9 mois, bascule progressive vers 2 repas.

Cas 2 — Adulte stérilisé (13 kg), sédentaire, croquette 370 kcal/100 g

Cible ~760–840 kcal/j → ~210–230 g/j en 2 repas. Contrôle hebdo : côtes palpables, taille marquée. Si prise de poids sur 3–4 semaines, baisser de 10 % et remplacer les friandises par des jeux de flair.

Cas 3 — Senior (12 kg), actif doux, pelage terne

Cible ~800–900 kcal/j → ~215–245 g/j. Choisir une recette avec EPA-DHA (oméga-3) et protéines digestibles. Répartir en 2 repas ; contrôler l'état dentaire (mastication adaptée) pour ne pas limiter l'ingestion.

Résumé des points essentiels

Nourrir un cocker, c'est d'abord peser la ration et raisonner en kcal/j. Les repères varient avec l'âge, la stérilisation et l'activité, mais l'objectif reste le même : côtes palpables, taille visible. La qualité compte (protéines animales, lipides mesurés, oméga-3), tout comme la transition alimentaire en 7–10 jours et l'hydratation. La ration ménagère exige un complément pour éviter les carences.

Questions fréquentes

Quelle quantité quotidienne pour un cocker adulte ?

Selon poids et activité, comptez environ 700 à 1 000 kcal/j (souvent ~200–270 g si la croquette est à 370 kcal/100 g), à affiner avec l'état corporel.

Après stérilisation, je réduis de combien ?

Démarrez par -10 %, pouvant aller jusqu'à -20 % si l'appétit explose et que la silhouette s'épaissit ; réévaluez sur 3–4 semaines.

Croquettes ou pâtée : que choisir ?

Les deux conviennent si la recette est équilibrée et la portion adaptée. Les croquettes sont pratiques ; la pâtée aide certains chiens à la satiété grâce à l'eau.